Chapitre XXV - ANNEXES
SPASMOPHILIE
(voir aussi Livre: grossesse - du côté de maman - crampes)
Spasmophilie = hyperactivité électrique des nerfs périphériques
Les conseils rejoignent ceux du stress (relax, aliments, distractions, sommeil, etc.)
Homéo : Cocculus Indicus 5 ch : 5 gr / ¼ d’h à 1 h
+ Ignatia amara 7ch chaque jour + en 15 ch 1 fois /semaine
Mieux = Bryophyllum Argento Cultum D6 (Labo Weleda) en gouttes (ou injections prescrites par votre homéopathe)
L’ACUPUNCTURE est indispensable, séances rapprochées au début.
Oligothérapie : - lithium : 2 à 3 amp. /j
- Quiet Full anti stress* (labo Cell’Innov)
Gemmo : Mac.Glyc. Bg 1 dh Crataegus oxyacantha : 5 gtt x 3 /j
Mac.Glyc. Bg 1 dh Tilia tomentosa : 5 gtt x 3 /j
Phyto : Griffonia simplicifolia + Vit B6 : 4 à 6 gel./j
Aroma : H.E.Basilic
Camomille noble
Estragon
Lavande vraie
Néroli fleurs d’oranger bigarade
=> 7 fois /j 2 gtt de l’une sur l’intérieur de chaque poignet
Reminéralisants : Abies pectiné TM 40 gtt x 2 /j
Luzerne germée
..... Vous serez plus sereine, pour choisir parmi toutes ces possibilités, accompagnée par un naturopathe .....
La maladie cœliaque ou INTOLERENCE AU GLUTEN
C'est une maladie digestive caractérisée par une intolérance à une ou plusieurs fractions protéiques du gluten et/ou des céréales qui le contiennent comme le blé, l’orge, le seigle, avoine. Elle provoque une destruction des villosités de l’intestin grêle, (l’intestin devient donc perméable et des molécules insuffisamment digérées peuvent se retrouver dans le sang) et se manifeste le plus souvent par des symptômes digestifs. Le seul traitement est un régime alimentaire strict sans gluten à vie.
En raison de l’hétérogénéité des symptômes, de nombreux cas de maladie cœliaque ne sont pas diagnostiqués, ce qui peut entraîner des complications à long terme. Parmi les symptômes « atypiques » se trouvent les troubles de la fertilité (infertilité, complications lors de la grossesse, ménopause précoce …). C’est ainsi que, par rapport à la population générale, le risque de diagnostiquer une maladie cœliaque est environ 5 fois plus élevé chez les patientes souffrant d’infertilité inexpliquée, près de 6 fois plus élevé chez celles ayant connu des fausses couches à répétition et 8 fois plus élevé chez les femmes avec des expériences de retard de croissance intra-utérin.
La maladie cœliaque peut entraîner des déficiences alimentaires (zinc, sélénium, acide folique) en raison de la malabsorption causée par la structure anormale des villosités de l’intestin grêle.
HAPTONOMIE
À toutes les familles qui attendent un bébé et à celles qui prévoient d'en avoir un l'année prochaine : l'HAPTONOMIE, science de l’apparaître.
L’haptonomie a pour objectif la structuration « du sentiment de la sécurité de base », si primordial pour le bon déroulement de la grossesse et de la naissance. Elle aide au développement psychomoteur du petit enfant. Elle propose à chacun, future mère, enfant, et futur père de développer son être et sa mémoire affective. Notre mémoire s’origine dès la vie intra-utérine dans le toucher; dès le premier jour de la vie intra-utérine existe un droit à l’existence et à la confirmation affective de son être. Toute privation de ce droit est un mal en soi. Un toucher très spécial, contact apaisant, très tôt, permet d'entrer en relation avec le bébé in utero, afin de lui procurer une “sécurité de base”.
L’haptonomie est un art de vivre humain, la science des fondations des relations humaines, et peut être utile de la conception à la fin de vie. (séances de trois-quarts d’heure à une heure échelonnées dès le 5e mois, selon les besoins, huit séances sont remboursées)
L’accompagnement haptonomique
Les perceptions de l’enfant dans le giron de la mère : « maman avant la naissance »
D'après Frans Veldman, « La disposition psychique de la mère à l’égard de l’enfant est importante, des facteurs tels que réceptivité, inclination, sentiment de joie, d’amour ou au contraire refus, négation, peur, haine… exercent une influence parfois déterminante sur les possibilités d’épanouissement et d’existence de l’enfant. Il ne faudrait pas sous-estimer en ce domaine le rôle du père qui influence grandement cette disposition maternelle. »
La recherche haptonomique a mis en évidence l’existence d’échanges intra-utérins importants entre la mère et son enfant très tôt pendant la grossesse. Se développent également de tels échanges entre les deux parents et l’enfant par des contacts affectifs, psychotactiles très doux et verbaux, internes et externes, pratiqués dans cet ordre ( faire signe au bébé : leurs mains affectueuses posées à plat sur le ventre de la maman ). Les méthodes enseignées visent également à replacer régulièrement bébé dans le bon axe, aident, entre autres, à réduire les contractions douloureuses et le mal au dos. Les parents apprennent par exemple à bercer le bébé in utero dans son berceau piscine. Les sons, les voix, les vibrations sont captées par la peau du bébé plus que par ses oreilles. L’enfant se sent désiré, attendu, aimé avant de naître. Une véritable complicité se met en place entre l’enfant et ses parents.
L’épanouissement d’une vie libre, épanouie, est donc dans une large mesure prédéterminée par le vécu avant la naissance. Cela ne veut pas dire que les erreurs d’origine ne sont pas rattrapables. La résilience reste toujours possible, mais elle sera d’autant plus facile à construire que les circonstances ultérieures de la vie familiale et extra-familiale y contribueront. Un accueil glacial privé d’amour – premier abandon, première solitude – peut être vécu et engrammé dans les toutes premières cellules encore totipotentes, celles qui font mémoire.
La place du père est primordiale: « papa avant la naissance ».
« Le père doit être conscient de sa responsabilité car il lui revient au premier chef de garantir la viabilité de l’enfant dans le vrai sens du mot, dans le meilleur des cas en permettant les circonstances (en premier lieu affectives) dans lesquelles la mère pourra se consacrer entièrement à sa tâche, quand elle le veut et le peut. »  « Si l’on veut évoquer une place de serviteur, elle est plutôt du côté de l’homme ; plus encore quand il devient père, en respectant et en honorant le fait que la femme porte en elle le secret de la vie, et en lui offrant toutes les possibilités de vivre son état de mère. Dans la relation père-mère, il n’existe donc ni hiérarchie ni pouvoir. »  L’enfant in utero entend et reconnaît la voix pleine de tendresse de son papa, génétique ou adoptif.
À propos de l’adoption : ne plus parler d’« abandon » mais de « don ».
La GPA (gestation pour autrui) avec tout ce qu’elle comporte de business et d’antihumain est contraire à l’éthique la plus élémentaire.
Il faut donc quitter culpabilisation et discrimination, comme autrefois les filles-mères, pour considérer l’adoption comme une forme de don, et même le plus beau cadeau qu’une mère ou un couple puisse faire à une autre famille. C’est aussi le plus beau cadeau à faire à son enfant qui a tant besoin de tendresse et d’amour.
Un père de substitution ne peut pas remplir totalement la place d’un père biologique présent et affectueux. Les enfants adoptés connaissent ce problème de la recherche de l’origine, (nostalgie de l’origine) qui peut se manifester tôt ou tard.
Les dernières séances sont très importantes pour l’accouchement à venir. On enseigne au papa à appeler le bébé à se mettre la tête la première (la moitié du poids du corps) dans l’axe, au travers de la filière de la vie de la maman, pour venir au jour.
La naissance est le premier détachement d’avec la mère.
La section du cordon qui bat (le pouls du cordon) est l’acte libérateur qui revient de préférence au père. Cette section doit être pratiquée au minimum au bout de 90 secondes. Elle est l’ouverture au monde de l’enfant doucement soulevé par le père, premier acte haptonomique de confirmation de son être autonome.
Le père présente et montre l’enfant à la mère de façon à ce qu’elle le voie tout entier, pour la première fois libre. C’est le contact direct peau à peau qui s’établit entre l’enfant et ses deux parents. Le lien mère-enfant ne doit pas rester trop fort. Il doit être partagé. L’enfant, garçon comme fille, a déjà besoin du thorax de son père, symbole de la protection, de la force, de la virilité si nécessaires à la construction de ses orientations affectives futures.
Pendant la grossesse, la future maman ne doit pas se sentir seule. Le futur père perçoit son bébé et doit répondre à ses invitations à venir de tel ou tel côté du ventre de la maman. Il apprend même à bercer le bébé afin qu’il prenne toute sa place dans le giron maternel. Ce bercement permet une grande détente pour tout le muscle utérin qui contient le bébé dans le liquide amniotique.
Les séances suivantes peuvent se faire par petits groupes de 3 personnes qui permettent les échanges entre les mères qui ont déjà eu un enfant et celles qui l’attendent pour la première fois. Rien n’est laissé au hasard : la respiration, la préparation des muscles du périnée si essentiels pour l’accouchement, les positions à adopter pendant les contractions qui atténuent les douleurs lombaires, facilitent la dilatation du col utérin ; les poussées pour faciliter la descente du bébé, et, l’allaitement.
La formation du père est essentielle ; il est bienvenu à toutes les séances, avec au moins quatre séances spécifiques. Après la naissance, l’accompagnement de l’allaitement est très important, tout autant que la rééducation des muscles du périnée fortement étirés lors de l’accouchement. Il faut aider à retrouver une sexualité satisfaisante et plus tard éviter l’incontinence urinaire tardive plus ou moins importante et le prolapsus  (descente d’organes, vessie et col utérin).
Concluons avec Frans Veldman : « Nous devrions tous être les protecteurs et les gardiens vigilants des biens et droits fondamentaux de l’humanité, tels qu’ils sont explicités par l’haptonomie dès la conception. » Chaque enfant se développe selon ses propres dispositions et ne doit pas être enchaîné à un schéma rationnel. « Einstein n’a parlé que très tard et Churchill a appris à lire et écrire tardivement, à grand peine. »
Toutes les futures mamans doivent le savoir, et plus encore les pères, afin qu’ils comprennent mieux leurs immenses responsabilités vis à vis de leur enfant à naître et de celle avec laquelle ils ont choisi de vivre amoureusement.
Conférence lors de la Journée de la femme 2007
Bonsoir à toutes et à tous !
En cette Journée de la femme 2007, je vous remercie d'être là pour écouter le fruit de mes réflexions et de mes lectures et surtout j'espère que nous allons beaucoup partager sur ce sujet qui quoiqu'on en dise reste encore tabou !
Pour nous mettre en oreilles, je vous propose d'abord d'écouter des chanteurs : les poètes sont sûrement ceux qui parlent le mieux des femmes, et disent aussi ce que nous allons partager de difficile à entendre…
- « Une femme honnête n'a pas de plaisir » (Jean Ferrat)
- « Le Blason » et
- « 95% » ( J'espère que notre ami Brassens était un peu pessimiste à propos du plaisir féminin… )
Vous avez entendu dire que « tout est énergie ». Nous avons dans le corps plusieurs centres de transformation d'énergie. Les Chinois décrivent depuis 4000 ans ces CHAKRAS, qui correspondent à des plexus nerveux et des glandes dans notre médecine occidentale. Le premier en bas est le chakra sexuel. L'énergie circule de chakra en chakra jusqu'au chakra du sommet qui est celui de l'union avec le Cosmos, circulation en lien avec différents niveaux de conscience.
Les premiers chakras sont ceux de la vie "animale "
Le chakra du cœur nous ouvre à l'Amour
Au niveau du larynx c'est la communication
Le 3° œil est la clairvoyance
En bioénergie c'est dans le sexe qu'on expérimente l'ouverture ou la fermeture à la vie.
Au Japon, quand un homme demande à devenir moine, le maître Zen lui demande s'il a de belles érections : une bonne énergie sexuelle est la 1° condition indispensable pour atteindre le divin !
Tout est là pour que nous vivions harmonieusement. Alors pourquoi ça ne marche pas ? C'est une longue histoire …
( MÂLE PEUR )
Un peu d'histoire
Il y a quelques millions d'années nos lointains ancêtres vivaient comme leurs cousins singes ; le plus fort des mâles régnait de façon tyrannique et s'arrogeait en priorité les femelles. Mais …s'il descendait boire à la rivière ses chances d'avoir une progéniture risquait de s'envoler ! Alors la durée d'un COÏT se fixa à …10 SECONDES … (les séquences chromosomiques de l'homme et du chimpanzé sont identiques à 99 %).
Il semblerait que l'orgasme féminin, non indispensable à la fécondation, soit apparu seulement il y a quelques cent mille ans. Souvenez-vous du film « la guerre du feu »: le passage, dans le coït, de l'abord postérieur à l'abord antérieur qui personnalise l'échange amoureux.
Les hommes programmés pour jouir en 10 secondes ont dès le départ eu PEUR de ne pas déclencher l'orgasme de la femme plus lente et « sentimentale », donc INSATISFAITE et leur paraissant INSATIABLE …et vint la peur d'être « cocu ».
L'homme part à la chasse, y meurt souvent ; la femme préhistorique devient le chef de famille, d'autant que seule la parenté matrilinéaire est certaine. C'est la période du MATRIARCAT. La femme est la magicienne qui fabrique la vie, guérit avec les plantes, tue parfois, a le don de prophétie (les oracles des « voyantes » de l’époque). Et procure l'ivresse de l'homme …
Et advient le CULTE DE LA DEESSE-MERE qui se féconde elle-même ou utilise les hommes pour ses désirs charnels. On en arrive à des sacrifices animaux puis humains. Des hommes se castrent pour Elle. Et les Amazones ? Mythes ou réalité, cela traduit la peur des hommes et leurs frayeurs refoulées.
A force de chasser, les hommes développent leur agressivité et une certaine rudesse ; pour la survie de l’espèce, les femmes maternent au foyer, y développent leur sensibilité et leur tendresse.
Quand on passe du clan à la cité, à l’agriculture, avec toute l'organisation que cela requiert, la femme perd son pouvoir. De plus l'homme prend conscience qu'il est indispensable dans la reproduction …Toujours jaloux de son pouvoir de maternité, l'homme domine la femme.
Et ailleurs ? En INDE la Déesse Kali est à la fois source de vie par le désir et le plaisir, et risque de mort : « la petite mort » orgasmique, l'épuisement de l'homme après l’amour, son asservissement. Après Bouddha, l'art représente l'extase amoureuse, le SEXE FEMININ devient SYMBOLE DIVIN.
Au Tibet naît le Tantrisme …
La CHINE a raffiné les moyens de la jouissance féminine jusqu'à en faire un art. Le TAOÏSME prolonge l'union jusqu'à l'harmonisation complète pour que l'homme et la femme ne fassent plus qu’un.
---- « La femme appartient au YIN, s'éveille doucement, est lentement satisfaite ».
---- « L'homme appartient au YANG, s'éveille vite et se retire facilement ».
----« La femme est supérieure à l'homme sexuellement, comme l'eau est plus forte que le feu ».
L'homme retient son sperme et ne gaspille pas son énergie (Derrière est la peur de l’épuisement, de la maladie, de la mort etc…), il procure à la femme le maximum de plaisir, et reçoit ainsi sa bénéfique essence YIN : par son sexe elle dispense les essences de sa « fleur de lune »,
par ses seins elle délivre son « suc de corail»,
elle offre la salive de sa « fontaine de jade».
A côté, le Confucianisme enferme les femmes gardées par des eunuques, invente la mode atroce des pieds bandés …
Chez les Indiens, les Africains, le Vagin Denté est au centre de nombreuses légendes.
Tant de peuples croient au Serpent Vaginal ! Et le dépucelage est confié à un courageux, ou un « préposé», ou à chacun des invités de la noce, quand ce n'est pas le prêtre armé d'un instrument …
Autour de la Méditerranée :
* En Israël, à côté d'une religion patriarcale, les Kabbalistes honorent la SHEKINA, essence femelle de Dieu, et le devoir d'un époux est de dispenser le plaisir à son épouse.
* Dans le christianisme le culte de MARIE est d'abord refusé par les pères de l’église, puis Elle devient « Mère de Dieu » et complètement asexuée. Tout comme FATIMA, fille du Prophète. L'église répète que la femme est l'instigatrice de la « FAUTE», faute qui devient vite l'acte sexuel …Combien de femmes ont été torturées, brûlées, pour sorcellerie, parce qu"elles étaient belles, guérisseuses. Rabelais affirme : « Nature leur a dedans le corps posé en lieu secret et intestin, un ANIMAL »!
Il faut attendre l'après guerre de 1939-45 pour que l'église affirme que l'amour est la base du sacrement du mariage autant que la procréation et que la sexualité peut être un acte d’amour. Et 1984 pour lire « la sexualité est une réalité excellente car elle est voulue par Dieu ».
Au 17° siècle les clercs abandonnent les « sorcières » aux MEDECINS. L'utérus cristallise toutes les peurs des médecins. Déjà Hippocrate au 4° siècle avant J.C. affirmait : « L'utérus frappé par la continence se déplace vers le cerveau où il se repaît de la substance blanche remplaçant un sperme trop parcimonieusement dispensé, et crée fièvres et vapeurs, crises et cris ». C'est l'Hystérie ( husterikos = matrice) . Traitement = multiples coïts / attouchements avec remèdes froids …
L’HYSTERIE, mal comprise, a été traitée par la camisole de force, jusqu'à ce que Lucien Israël traduise son côté séducteur et ses symptômes variés et déconcertants comme une quête de la vraie féminité, un comportement désespéré de la femme qui veut exister. (Appel au regard de l'autre pour répondre de son identité sexuelle, besoin de plaire mais ne fait pas confiance à d'autres femmes pour être reconnue à cause de la vieille rivalité avec la mère, d'où difficulté à quitter le monde phallocratique).
Du 11° au 18° siècles on CROYAIT que le PLAISIR FEMININ était INDISPENSABLE A LA CONCEPTION et voilà nos hommes écartelés entre la nécessité de l'orgasme et leur anxiété face au plaisir féminin.
Mais au 19° siècle la médecine découvre l'ovulation spontanée et les hommes n'ont plus à s'éreinter à faire jouir leurs femmes !
- Le coït interrompu est sensé être criminel et source de cancer !
- Un beau bébé se fait après abstinence et dans un acte bref SANS complaisances voluptueuses !
- Les postures ILLEGITIMES provoquent stérilité et avortement !
- La copulation ravage les nerfs, l'utérus usé est rongé par le cancer !
- le cœur flanche sous l'assaut des spasmes CYNIQUES !
- La beauté d'une jeune fille ne se flétrit pas si elle reste vierge ! (et elle ne pourra comparer les capacités de son mari avec celles de prédécesseurs + les enfants seront garantis pure race = selon la théorie de l’IMPREGNATION, si le 1° amant est un noir, tous les enfants auront la peau pigmentée !)
- les médecins partent en guerre contre les fards + les talons hauts + les corsets « mauvais pour la santé », en fait il s'agit de protéger
…les hommes de la DIABOLIQUE PROVOCATION féminine.
L'arrivée de la SYPHILIS achève de rendre les femmes insensibles et anorgasmiques : objectif atteint !
18° et 19° siècles, c'est aussi la répression de la MASTURBATION : saignées, cataplasmes, mariage en urgence ne sont rien à côté de la
* ceinture de chasteté, (s’utilise toujours)
* la camisole de force,
* la clitoridectomie, (excision)
* la suture des grandes lèvres, (infibulation)
* le clitoris brûlé au fer rouge, ou cautérisé au nitrate d'argent
* l'enfermement dans l'enfer des « maisons de force »
Et au 20° siècle ?                         ( LES ENFANTS DE JOCASTE )
Les hommes redoutent toujours les « Femmes fatales », les « ogresses » …C'est vrai qu'il est des mères possessives, « dévorantes », frustrantes, culpabilisantes , persécutrices , mais aussi protectrices et séductrices . (Et ce n'est pas mieux !)
Il n'y a pas si longtemps quand une femme osait aller déclarer à la gendarmerie qu'elle avait été agressée, voir violée, on lui répondait que c'était elle qui avait aguiché l’homme.
Pour reprendre l'histoire où nous l'avons laissée, après l'excision physique, les femmes ont eu à souffrir de la CLITORIDECTOMIE PSYCHOLOGIQUE « grâce à » Freud ; Freud arrive à une époque et dans un milieu où la femme est confinée à la maison dans son rôle maternel ; elle a donc un rôle social inférieur à l'homme et il en déduit qu'elle est « INFERIEURE ET CONTENTE DE L'ETRE » !
S'il a eu le mérite d'affirmer la réalité de la sexualité infantile, quelle est sa théorie qui pèse encore sur nous ? =
1- la femme souffre de l'ENVIE DE PENIS d'où son sentiment d’infériorité. Freud a-t-il l'assurance de posséder le seul sexe valable ? ou le besoin de s'en persuader ? Il faudra attendre 1974 pour qu'une autre psychanalyste ( Luce Irigaray ) affirme que chaque sexe a envie de l'autre ; n'avons-nous pas toujours envie de ce que nous n'avons pas ? En général homme et femme ont connu, puis perdu, les SEINS de leur mère ; seule la femme peut réparer sur son corps cette perte ; l'homme lui essaye de toucher le plus possible de seins, ou regarde des revues pour pallier à la perte !
2- la femme doit RENONCER AU CLITORIS, « reste masculin», qui donne des sensations accessoires et névrotiques ! La voilà réduite à jouir seulement avec une partie d'elle-même, le vagin, en s'identifiant au désir de l'homme : beau terrain pour l'hystérie …
Quand Freud parlera de la sexualité féminine comme d'un CONTINENT NOIR, il parlera en fait de sa propre peur de tout ce qui est inconnu. C'est seulement à la fin de sa vie, après la mort de sa mère, qu'il semble renoncer à sa lutte contre la Mère et la Femme et à la symétrie entre fille et garçon.
Malheureusement les successeurs renforcent l'équation « enfant = pénis» et cantonnent les femmes dans la maternité (même les psychanalystes femmes par peur millénaire de déplaire à l’homme).
Après on entendra Lacan : « les femmes ne savent pas ce qu'elles disent »…
Il y a à peine 30 ans , le RAPPORT HITE donne enfin la parole aux femmes sur leur jouissance …
Une autre psychanalyste, Christiane Olivier, décrit la différence des rôles du petit garçon et de la petite fille par rapport à la mère :
Le petit garçon est aimé et « désiré » par sa MERE, mère qui est la PREMIERE INITIATRICE EN MATIERE D'EROTISME : câlins, contact de peau, toilette sexuelle, etc… le désir circule dans les 2 sens, c'est «  l'Œdipe ». La mère a du mal à renoncer au seul « mâle » qu'elle ait avec elle (on parlera de l'absence du mari et du père). Donc le petit garçon doit s'échapper de l'Œdipe contre sa mère, et ce n'est pas le père qui va l’aider, lui qui a lutté pour se décoller de sa propre mère et aspire à la Paix à la maison. Là commence la GUERRE DES SEXES. …L'homme paniquera devant toute symbiose avec toute autre femme. Même dans son comportement sexuel, il raccourcit les mots et les gestes qui peuvent lui rappeler la symbiose avec la mère.
Et regardez comme il sépare encore la Mère et la Putain, l'Amour et le Sexe … Au fond quel fils est défait de sa mère ? Quelle mère a renoncé à son fils ? Même si le respect de l'autre oblige à se taire, même s'il reste des hommes conscients et courageux et des mères dignes.
Au STADE ANAL, le petit garçon croit qu'avec ses selles sa mère veut aussi son sexe (ce sexe qu'elle n'a « plus »): c'est l'angoisse de CASTRATION. Là commence la MYSOGINIE et l'AMBIVALENCE : lutte contre la mère et peur de perdre son affection. Plus tard l'homme en sera impuissant, ou éjaculateur précoce (ou tardif ou anéjaculateur)
A l’adolescence, le jeune homme a à la fois l'envie de rencontrer la femme et de l'écarter ; il la traite de « con », magnifique injure ! (écouter le « blason » de Brassens) , affiche un dédain pour elle , n'en a plus peur apparemment , rêve de la soumettre , de la « baiser » . Heureusement il y a les poètes !
Qu'en est-il pour la petite fille ? La petite fille est aimée comme enfant, NON DESIREE comme corps de fille par sa mère, donc elle se sent INSATISFAISANTE. Hypersensible au nettoyage vulvo-clitoridien, quel message reçoit-elle d'une mère qui n'accepte pas sa propre jouissance clitoridienne ? Souvent la petite fille est NIEE dans sa sexualité d'enfant (bienheureuse celle qui n'est pas stoppée dans ses explorations par un « ne te touche pas ! C’est sale ! ») et renvoyée à sa sexualité de future femme vaginale, conforme au désir de l'homme et révélée par lui « quand elle sera grande ». Combien d'entre nous ont été renseignées sur la jouissance ? Alors la petite fille IMITE, elle joue à la femme …Même adulte elle croit utile d'en rajouter pour être acceptée comme femme.
On ne lui parle que rarement de ce qu'elle a : un clitoris, et souvent de ce qu'elle n'a pas et que sa mère possède, d'où
1- la JALOUSIE envers sa mère puis envers toutes les autres femmes
2- elle SEXUALISE tout son corps, ses actes, son langage.
3- aussi elle SUBLIME = dessine, écrit des poèmes …
Pour l'instant les filles ont beaucoup plus de troubles de la nutrition que les garçons parce qu'elles ont le sentiment d'avoir été mal nourries, et bientôt mal « baisées » parce qu'elles ne peuvent rien recevoir de l'autre qui est « mauvais ». Regardez ces « Mamas » qui nourrissent la Famille pour nourrir par voie détournée la petite fille affamée qu'elles sont encore.
Pourquoi la petite fille parle souvent plus tôt que le garçon ? Elle a besoin d'établir un lien, de chercher des similitudes, rechercher l’assentiment. Le langage masculin est trop souvent dénué d'affectivité et d’angoisse, fait de banalités peu compromettantes. La femme parle d'elle …
A l'adolescence la jeune fille
- soit se réjouit d'entrer enfin dans le champ du désir et le conflit mère-fille s’inverse, la fille est plus « sexy »que sa mère !
- soit elle ne supporte pas d'être regardée comme femme, cette femme qu'elle a enviée et détestée dans la personne de sa mère (garçon manqué – anorexique …)
Pourquoi je vous raconte tout ça ? Nous sommes guidés par le PRINCIPE DE PLAISIR qui nous pousse à retrouver la fusion idéale avec la mère et le PRINCIPE DE REPETITION qui nous pousse à répéter les mêmes situations, d'où la persistance involontaire de COMPORTEMENTS autrefois DESTINES A UNE AUTRE.
L'amour c'est tout l'art du compromis entre le fantasme et la réalité :
- l'homme veut une femme douce, elle peut l'être sans être MASO !
- la femme veut un homme très attentionné, il peut l'être sans être esclave !
Je crois que la grande illusion, c'est de faire rimer AMOUR avec TOUJOURS : la vie est faite de RYTHMES, l'amour c'est comme les marées, il y a des hauts et des bas, ce n'est pas constant. Il y a beaucoup de mamans ici : n'y a-t-il pas des moments où nous avons envie de passer nos enfants par la fenêtre ? Alors dans le couple …
On commence à vivre ensemble pour la SYMBIOSE, la fusion. On reste pour s'enrichir de la DIFFERENCE. La solitude n'est jamais vaincue. Vivre ce renoncement amène à la créativité (poésie – musique – peinture …)
L'homme dans le couple :
* craindra toujours de se voir prendre sa femme (pire injure = cocu !)
* sera souvent incapable d'exprimer ses sentiments amoureux puisqu'il n'a pu les dire à sa mère
* dominera pour ne pas être dominé
La femme :
* cherche à réunir sujet ESTIMABLE et objet DESIRABLE pour se sentir enfin UNE personne mais elle a bien du mal car, même si l'homme lui dit qu'elle est bien, il faut qu'elle se compare aux autres dans un souci de perfection = elle se crée son propre esclavage.
Le rapport sexuel :
côté masculin :
* Si l'homme est encore imaginairement attaché au pouvoir de la mère, on a vu qu'il peut être impuissant ou éjaculateur précoce.
* Si tout se passe bien, il considère que c'est une victoire sur lui-même et s'intéresse moins à prolonger le jeu amoureux.
* Si la femme est « frigide », elle le met en échec, elle ruine son autorité.
côté féminin :
* L'estime globale de l'homme le jour détermine le résultat de la nuit.
* La femme a un effort à faire
- pour ne plus supposer qu’elle ne peut n’avoir qu'un plaisir solitaire
- pour lâcher ses soucis
- pour demander …
(L’acte sexuel permet de retrouver l'UNITE originelle, négation de l’angoisse, et de se reposer de la condition humaine affrontée à la difficulté de porter seul le fardeau de l'incommunicabilité de notre inconscient)
Toute difficulté du couple ne peut être aplanie qu'en coupant la projection de la mauvaise mère sur le conjoint.
La femme devrait être prévenue de son insatisfaction qui la pousse à FAIRE N'IMPORTE QUOI POUR GARDER SON HOMME DESIRANT.
L'homme devrait se souvenir de sa tendance à écarter la femme de sa route, PRET pour cela A USER DE TOUS LES ARGUMENTS MÊME MALHONNETES, MÊME FAUX.
1° parenthèse importante : IL N'Y A PAS DE MAUVAISE MERE ! Nous sommes juste prisonnières d'un système ; à nous d'en prendre conscience et de changer notre relation. (Il n'est pas toujours confortable d'être conscient, cela oblige à reconnaître que nous sommes responsables de ce qui nous arrive).
2° parenthèse : mon but n'est pas de semer la zizanie dans les couples au contraire = une meilleure compréhension de nos fonctionnements amène plus de lucidité et plus de tolérance.
Maintenant les femmes se parlent entre elles, passant outre la concurrence féminine, et découvre la similitude recherchée depuis l’enfance. Si elles repensent leur IDENTITE, les hommes sont amenés à repenser la leur, et au lieu de ne jamais parler d’eux, ils peuvent retrouver leur affectivité.
Peut-être les femmes peuvent-elles lâcher un peu la nursery…
Peut-être le mari peut-il cesser de jouer l'enfant (il appelle sa femme " maman " !), de se faire nourrir, blanchir, etc…pour que sa femme puisse cesser d'être La Mère et avoir droit à un peu de repos total. Elle a besoin de se trouver au lieu de passer son temps à aller vers les autres, besoin de ces moments de « régression » où le mari soit, à son tour, nourricier, veilleur de nuit, garde-malade des enfants.
Ce qui va nous permettre de passer aux « travaux pratiques » !
* Quelques grands principes sur lesquels nous pourrons échanger ensuite:
1*-« sans AMOUR on n'est rien du tout »
2*- la femme n'est pas un bien de consommation, ni le « faire l'amour »
3*- RESPECT de soi comme de l'autre
4*- chacun devrait avoir le profond désir de donner du plaisir à l'autre sachant que le plaisir féminin S'APPREND
5*- SE PARLER, avant et/ou
pendant et/ou
après…..dans une belle complicité
6*- demander …en acceptant que l'autre ne soit pas toujours d'accord
7*- attention à la tendance à faire à l'autre ce qu'on voudrait qu'il nous fasse alors que les 2 érotiques sont très différentes
8*- se rappeler que l'homme fait l'amour à l'extérieur de son corps, la femme à l'intérieur de son corps
9*- la PEAU est le premier lieu érotique et sensible aux symboles (d'amour); les CARESSES sont des préliminaires indispensables !
10*- la sexualité est une histoire d'ENERGIE, si l'énergie n'est pas là, pourquoi la provoquer artificiellement ?
11*- il n'est pas interdit de rencontrer la dimension spirituelle de l'Union
* Et quelques petites suggestions :
- messieurs, arrêtez de vous torturer avec la taille de votre pénis !
- mesdames, ne vous laissez pas impressionner par certaines tailles!
Le vagin est très adaptable, et il y a des gros délicats et des petits efficaces …les incompatibilités sont rares.
* Un peu d'anatomie :
l'homme… vous connaissez
La femme :
- le clitoris est composé d'un gland + une petite tige + 2 longues racines : les 9/10° sont invisibles ; avec les bulbes vestibulaires et le manchon péri vaginal, cela fait un complexe érectile qui a un volume dépassant celui de la verge. Les femmes ont donc une turgescence interne plus importante que l'érection externe des hommes ... En fait il n'y a pas d'érection du clitoris mais une turgescence qui fait rentrer le gland sous le capuchon, ce qui désoriente les hommes.
- le gland du clitoris a 8 à 10 000 capteurs sensitifs , parmi lesquels les corpuscules de Kraus qui engendrent la volupté ; le gland du pénis en a 4000
- le vagin est sensible à la distension, sa muqueuse nécessite des stimulations fortes et répétées, l'optimum de sensibilité se révélant quand l'intumescence est installée. => => L'excitabilité maximale n'apparaît qu'après un long temps de vie sexuelle.
Il est important de savoir que l'EROTISATION de la femme commence par le clitoris, accessible aux mains de la toute petite fille, et la plupart du temps c'est le clitoris qui amène à l'érotisation du vagin. La plupart des femmes ont besoin de stimulations clitoridiennes directes ou indirectes, avant et/ou pendant le rapport. A 30 ans plus de 50 % des femmes ne connaissent pas l'orgasme coïtal.
La majorité (94 %) des femmes qui se disent frigides ne se sont jamais masturbées ; Il semble qu'il y ait besoin d'un APPRENTISSAGE (plus ou moins long) du plaisir. Cela peut se chiffrer en années …
L'EXCISION (130 millions de femmes) laisse les femmes frigides. La reconstruction du clitoris ne ramène pas les fameux corpuscules de la volupté. Heureusement il leur reste le vagin avec son anneau à l'entrée, son fameux point G sur la paroi antérieure (côté vessie) et maintenant le point P plus au fond (côté rectum) et le point A tout au fond ; sans parler de la sensibilité du col de l’utérus. Si l'homme n'est pas seulement préoccupé de se masturber dans un vagin, avec du tact et de la patience il pourra amener sa compagne au plaisir.
Mesdames votre partenaire arrive à vous comme un éléphant dans un magasin de porcelaine ! A VOUS DE L'INSTRUIRE sur vos points sensibles, pour les caresses lui indiquer : le mouvement - la vitesse - la pression - le temps, et quand il a trouvé ce qui vous plait, l'engager à ne plus rien changer jusqu'à l'acmé ; pour la pénétration la volupté ne survient qu'après une stimulation prolongée sur un rythme régulier …
Pendant le coït, les mouvements péniens se transmettent à tout le bassin, l'utérus se contracte de façon rythmique. L'ébranlement se transmet à l'intestin et peut aller jusqu'au cœur. La femme fait l'amour avec tout son corps, l'homme le fait souvent seulement avec un appendice extérieur à lui …
Un détail important parce que la question m'a souvent été posée : les « bruits » comme des gaz pendant le rapport en gênent beaucoup ; avec l'excitation l'entrée du vagin se resserre alors que le fond se BALLONISE, il y a une aspiration vers le haut, de l'air rentre et s'échappe avec les va-et-vient. Là aussi il faut un certain sens de l'humour !
La femme FRUSTREE se sent abandonnée, exploitée, humiliée. Elle est triste ou furibonde, en tout cas nerveuse. A la longue elle déprime, a une congestion douloureuse du petit bassin, et toutes sortes de symptômes (la migraine !)
En plus des bienfaits du plaisir pour l'équilibre psychique (libération d’endorphines) l'orgasme a des vertus thérapeutiques ! Anxiolytique, anti-dépression, réparation de traumatismes émotionnels. La jouissance ouvre le cœur. (« faites l’amour, pas la guerre »)
Mais l'obsession de la performance peut tout gâcher. La soi-disant « libération sexuelle »  souvent ne s'intéresse pas au « corps-esprit-âme ».
Quand même un mot des choses dont je n'ai pas envie de vous parler  !
Les GODEMICHES et autres accessoires érotiques sont le témoignage de la richesse et du mystère de la sexualité féminine et l'aveu de la difficulté de l'homme de parvenir à son épanouissement.
Ceci dit, en cas de blocage total de la femme, cela peut lui faire connaître le plaisir et …quand on y a goûté on en redemande. Le risque est de devenir « accro » et de ravaler le sexe à une consommation alors qu'il s'agit d'Amour et de communion.
Que dire du VIOL ?
Volonté de puissance
Peur du plaisir féminin
Vengeance
Preuve pour le groupe
Névropathe
Et des motivations pour rendre la femme inexistante en lui versant un produit dans son verre, et l'utiliser pour tous ses fantasmes ?
Le viol existe entre époux …Viol = Violence : de quoi faire un autre débat …
Le PORNO fausse la donne, c'est l'antinomie de l'amour ; les films sont faits par des hommes, à ma connaissance pour la plupart. On y trouve trop de sado-masochisme … J'ai lu autrefois une étude disant que ceux qui fréquentent les cinémas porno commettent beaucoup moins de délits sexuels ? Pourquoi chercher une excitation extérieure alors qu'il s'agit d'ENERGIE …?
Avec le groupe «  jeunes », nous avons parlé de filles en ménage avec des drogués , utilisées , battues ; elles restent « parce qu'il est si gentil quand il n'est pas shooté , ou en manque ». Comment leur dire que si par bonheur leur compagnon décide de se désintoxiquer, il ne restera pas auprès de celle qui l'a vu dans sa déchéance ?
Nous avons vu au début qu'à l'autre bout du monde le sexe peut être divinisé. Parlons du TANTRA arrivé jusqu'à nous. D'abord seul 1% de l'enseignement du Tantra concerne la sexualité, c'est ce 1% dont l'Occident s'est emparé ....Ensuite certains couples pratiquent le Tantra sans le savoir !
A tout art il y a une base technique : la maîtrise du souffle + de l'éjaculation à toute une série d'exercices énergétiques. Le Tantra présuppose que les énergies physiques et émotionnelles soient
1- comprises
2- équilibrées
3- canalisées
pour que - l'acte se transforme en PRIERE
- le réflexe en ART
- l'explosion en IMPLOSION
********** La plus belle possibilité, c'est la rencontre tantrique:************* l'énergie circule comme dans un cercle; le temps n'existe plus. Cette expérience est possible si vous ne recherchez pas l'éjaculation.
Or comment peut-on se maintenir au début ? Tout d'abord, ne considérez pas l'acte sexuel comme un moyen d'arriver quelque part. Il est une fin en soi.
Une fin infinie. Ensuite ne pensez pas au futur, restez dans le présent. Si vous ne pouvez être présent au début de l'acte sexuel, vous ne pourrez jamais l'être car cette rencontre, par sa nature- même, vous projette dans l'ici et maintenant. Prenez plaisir à ce contact entre vos corps et vos âmes, et noyez-vous l'un dans l'autre.
Abandonnez toute idée de but à atteindre. Restez dans l'instant sans aller nulle part.
L'amour crée la situation qui permet à deux êtres de se fondre l'un dans l'autre****************************************************************
- C'est pourquoi sans amour l'acte sexuel est rapide!
- Chacun exploite l'autre qui n’est qu’un instrument.
Au contraire, si vous vous aimez, il vous sera facile de vous laisser fondre au commencement de l'acte, ce qui vous ouvrira de nouveaux horizons. L'acte, devient, peu à peu, moins sexuel et plus SPIRITUEL.
Vos énergies se mêlent en une profonde communion, et vous pouvez rester enlacés pendant des heures. Plus le temps passe, plus vous êtes profondément ensemble. Mais ne pensez pas. Restez dans l'instant, profondément mêlés. Cela devient une extase. ***************************
Ainsi par le Tantra vous découvrez une dimension plus profonde et positive de la relaxation. Dans le moment d'une telle fusion, les énergies vitales sont échangées et circulent comme dans un cercle. Les amants se régénèrent. L'énergie n'est donc pas perdue, au contraire elle augmente. ***********************************************************************
J'ose espérer que le 21° siècle sera celui où l'homme sentira tout le bonheur qu'il y a à rencontrer son côté féminin, où les femmes ne feront plus comme les hommes sous prétexte d'égalité, où chacun se réjouira de la différence et de la complémentarité. Différence qui nourrit le Désir, Complémentarité générant la créativité, et Plaisir cheminant vers le Divin.
Et comme c'est la fête des Femmes, nous avons droit à un bouquet de FLEURS DU BUSH AUSTRALIEN, dont les élixirs peuvent nous accompagner dans notre cheminement vers l’ETRE, « être soi, être une femme ».
Voici Nadia Jacquemin …
Article publié le 10 mars 2018
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